Bovins de boucherie Le couvre-feu pénalise les pièces nobles
En semaine 42 [du 12 au 18 octobre], 63 500 animaux ont été abattus, un bon niveau favorisé par la descente des estives dans les régions montagneuses. Les restrictions sanitaires contraignent les industriels à se mettre en permanence au diapason. Le couvre-feu conduit à la fermeture de certains restaurants et prive ainsi le marché d’un débouché indispensable pour écouler certaines pièces bouchères. De nouveaux déséquilibres matière sont constatés, avec un accroissement des stocks d’aloyaux.
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Au niveau commercial, les tarifs ne montrent pas de grand changement. Sur le marché de Cholet, les charolaises R sont cotées à 4,00 €. À Saint-Christophe-en-Brionnais, les prix remontent doucement pour s’établir à 3,90 €.
Parmi les réformes laitières, les prix des bonnes prim’holsteins se maintiennent entre 2,80 et 2,90 €. Les vaches P=3 de plus de 260 kg se vendent normalement entre 2,70 et 2,75 €. Par contre, les prix des réformes P3 légères chutent rapidement à 2,60 €. Les vaches en état d’engraissement 2 se négocient entre 2,00 et 2,40 € en fonction de leur poids. Les vaches P–1 partent entre 1,60 et 1,80 € en fonction des abattoirs.
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